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Parmi les accessoires destinés aux photographes, le trépied est certainement l’un des plus populaires. Il faut dire que le grand public a souvent en tête l’image du photographe avec son trépied. Alors avoir un trépied avec soi, ça fait toujours plus pro !
Même si le trépied n’est pas tout le temps utile, il apporte un certain confort et il s’avère parfois indispensable. C’est justement ce que nous allons voir dans cet article ! Sans plus tarder, je vous propose de découvrir différents cas de figure où vous aurez du mal à vous passer d’un trépied.
Pour éviter le flou de bougé
La fonction principale d’un trépied est de stabiliser l’appareil photo. Je ne vous apprends évidemment pas grand-chose en disant cela… Mais savez-vous pourquoi il est si important que votre appareil photo soit stable ?
Et bien tout simplement parce que dans certaines situations, vous allez être confronté à ce qu’on appelle le flou de bougé. Vous savez, le flou qui se manifeste sur l’ensemble de l’image et qui estompe tous les détails… Si vous avez déjà pris des photos alors que la lumière était un peu faible, vous voyez forcément de quoi je parle !
Un flou de bougé est vite arrivé en photographiant à main levée en intérieur…
On ne s’en rend pas toujours compte mais nous faisons subir de légères vibrations à notre appareil photo quand nous photographions à main levée. Ces vibrations peuvent avoir plusieurs origines : manque de stabilité du corps, tremblements de la main, pression du doigt sur le déclencheur…
Avec un temps de pose court, ces vibrations sont imperceptibles car le capteur n’est pas exposé très longtemps. Par contre, lorsque le temps de pose augmente, le capteur a le temps de les enregistrer. Plus le temps de pose est long et plus le flou de bougé est prononcé !
Vous allez me dire qu’il suffit de réduire le temps de pose pour compenser les mouvements du photographe. Oui mais voilà, ce n’est pas toujours possible…
Imaginez que votre diaphragme est déjà ouvert au maximum. Et qu’il n’est plus envisageable d’augmenter la sensibilité ISO car cela ferait apparaître un niveau excessif de bruit numérique. La seule solution est d’allonger le temps de pose pour faire parvenir assez de lumière au capteur et obtenir des photos correctement exposées.
Avec un trépied, vous pouvez donc utiliser des temps de pose longs sans craindre un flou de bougé. C’est l’accessoire indispensable pour photographier en basse lumière : paysages nocturnes, ciels étoilés, lumières de la ville, etc.
Le trépied permet aussi de prendre des photos en intérieur sans dénaturer l’ambiance avec un flash. Si vous êtes amateur de pose longue, c’est également un investissement à faire car vous ne pourrez pas obtenir de bons résultats sans trépied.
Pour prendre des photos encore plus nettes
Nous avons vu dans le point précédent que le trépied permettait d’éviter les flous de bougé pour photographier en basse lumière ou pour réaliser des poses longues. Cependant, même lorsque la lumière est abondante et qu’a priori le temps de pose est assez court pour shooter à main levée, le trépied conserve une utilité.
Les petites vibrations engendrées par la pression du doigt sur le déclencheur ou le mouvement du miroir sur les appareils reflex peuvent altérer la netteté de l’image. Certes, ici on n’est pas face à une perte de netteté aussi flagrante que sur un flou de bougé. Mais cela peut être suffisant pour ôter une part de croustillant aux détails de la scène photographiée. Et cela sera d’autant plus visible si l’image est visualisée en grand sur un écran ou imprimée en grand format.
En éliminant toute source de vibration, le trépied permet donc d’obtenir une excellente netteté. C’est pour cette raison que vous verrez presque toujours les photographes de paysage avec un trépied. Ce n’est pas nécessairement parce qu’ils ont prévu de faire des poses longues… C’est aussi parce qu’ils cherchent à obtenir la netteté maximale !
Pour peaufiner votre cadrage
Je ne vais sûrement pas vous surprendre en écrivant qu’une photo réussie est une photo avec un cadrage soigné. Il suffit qu’un élément soit coupé ou que l’horizon penche pour que la photo ait tout de suite beaucoup moins d’impact.
Lorsque votre appareil photo est sur un trépied vous pouvez ajuster votre cadrage avec précision. Vous pouvez choisir ce qui sera et ce qui ne sera pas dans le cadre. Et une fois que vous avez trouvé un cadrage intéressant, vous n’avez plus à y toucher et à tout recommencer depuis le début.
Il ne vous reste plus qu’à attendre les « bonnes » conditions pour déclencher. Si vous faites des photos de paysage, vous pouvez mijoter votre cadrage puis attendre que la belle lumière arrive. Si vous photographiez un modèle, vous pouvez multiplier les poses tout en conservant le même cadrage.
J’ai choisi ce cadrage et je l’ai « verrouillé » grâce à mon trépied. Il ne restait plus qu’à attendre la belle lumière du coucher de soleil pour déclencher !
Le trépied apporte donc un confort appréciable lorsqu’il s’agit de cadrer son image. Il peut aussi être utile pour mettre en œuvre certaines techniques qui consistent à assembler plusieurs photos. Par exemple, si vous souhaitez faire une image panoramique composée de plusieurs photos, le trépied est presque toujours indispensable.
Autre cas de figure, imaginez que vous voulez prendre plusieurs photos avec des expositions différentes et les fusionner pour réaliser une image HDR. Une fois encore, le trépied facilite bien les choses car il permet de conserver un cadrage identique sur toutes les photos.
Pour photographier avec un téléobjectif
Enfin, le trépied est l’accessoire privilégié des passionnés de photo animalière ou de photo sportive. Si c’est votre cas, vous avez sûrement dans votre sac photo un ou plusieurs téléobjectifs. Le problème de ces objectifs, c’est qu’ils sont souvent lourds et encombrants. Porter une longue focale à bout de bras devient rapidement pénible !
Le trépied permet donc de soutenir le poids du boîtier et du téléobjectif qui peut parfois atteindre plusieurs kilos pour les modèles haut de gamme. Certains photographes préfèrent utiliser un monopode car il permet de bénéficier d’une plus grande mobilité, même s’il offre moins de stabilité. Quoi qu’il en soit, trépied ou monopode, vous aurez besoin de soulager vos bras si vous utilisez un téléobjectif pendant plusieurs heures.
À moins d’avoir des muscles d’acier, vous serez content d’avoir un trépied pour soutenir votre téléobjectif !
Vous devez également savoir que le flou de bougé est davantage susceptible d’apparaître avec un téléobjectif. Avec les longues focales, l’angle de champ est si étroit que la moindre vibration est fortement amplifiée. En plus de supporter le poids du matériel, le trépied permet aussi de limiter le flou de bougé et de garantir une bonne netteté de l’image quand on utilise un téléobjectif.
Conclusion
Nous venons de voir quelques-unes des situations où le trépied est nécessaire pour parvenir à de bons résultats. Vous avez pu vous rendre compte que le trépied n’est pas un accessoire superflu. Il rend beaucoup de services aux photographes. Après l’achat d’un appareil photo, c’est sûrement l’un des premiers accessoires à se procurer !
Et vous ? Vous avez déjà un trépied ? Quelle est la raison principale qui vous a poussé à en acheter un ? Dans quelle(s) situation(s) l’utilisez-vous ? Laissez un commentaire pour partager votre expérience !
Comme vous vous intéressez à la photographie, je ne vais pas vous apprendre que le post-traitement offre beaucoup de possibilités. Supprimer un détail gênant, ajouter un élément provenant d’une autre photo, modifier en profondeur les couleurs, ou encore gommer les rondeurs d’un président de la République française en vacances aux Etats-Unis 😉
Quoi que vous pensiez de la retouche photo (et de ses dérives), vous devez savoir qu’il n’est pas possible de tout faire dans un logiciel de post-traitement. Il y a encore certaines choses que vous ne pourrez pas corriger si vous n’y avez pas fait attention au moment de la prise de vue.
C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article ! Nous allons voir qu’il existe au moins 4 erreurs que vous aurez du mal à rattraper au post-traitement.
1. Une photo floue
Il peut y avoir plusieurs raisons pour expliquer qu’une photo soit floue. Par exemple, la vitesse utilisée n’était pas assez rapide pour figer un sujet en mouvement. Ou la mise au point a été faite au mauvais endroit et le sujet n’est pas compris dans la zone de netteté. Ou encore, la vitesse était trop lente pour photographier à main levée et un flou de bougé est apparu.
Quelle qu’en soit la cause, obtenir une photo floue n’est jamais plaisant. Surtout quand on a fait beaucoup d’efforts pour arriver à un bon résultat. Une façon de se réconforter serait de penser qu’il y a toujours moyen de rattraper les choses au post-traitement. Et bien, ce n’est pas vraiment le cas…
Il est bien sûr possible de donner du croustillant à une photo qui manque un peu de netteté. Mais vous ne pourrez pas récupérer une photo complètement floue. Même en utilisant un logiciel perfectionné et en poussant les curseurs au maximum.
Les logiciels de post-traitement reposent sur une accentuationdes contours pour renforcer l’impression de netteté. Mais à partir du moment où la photo – ou un élément de la photo – est flou, il n’y a pas de contours bien définis. Et il n’est donc pas possible de restituer de la netteté !
A titre d’exemple, prenons la photo ci-dessous où la zone de mise au point a été mal choisie. On voit clairement que la zone nette ne se situe pas sur l’oiseau au premier plan mais plutôt au niveau des buissons à l’arrière.
Regardons maintenant ce qui se passe si on renforce la netteté dans un logiciel de post-traitement. Ici, j’ai utilisé Photoshop et j’ai poussé le gain à 500%, soit la plus haute valeur disponible dans le logiciel pour renforcer la netteté. On voit que les buissons à l’arrière-plan ont été renforcés, beaucoup trop même. Mais l’oiseau au premier plan, lui, reste désespérément flou !
Il n’y a pas grand chose à tirer de cette photo, on peut dire qu’elle est bonne à jeter ! Bon d’accord, elle a quand même une petite utilité… Elle peut servir à illustrer un article de blog 😉
2. Une composition banale
Êtes-vous du genre à prendre du temps pour réfléchir à la composition avant d’appuyer sur le déclencheur ? Ou êtes-vous plutôt du genre à viser à la hâte et à prendre vos photos rapidement en vous disant que vous ajusterez le cadrage au post-traitement ?
Si vous êtes dans la deuxième catégorie, vous risquez d’avoir du mal à obtenir des images captivantes. Certes, vous pouvez recadrer vos photos au post-traitement pour essayer de leur donner plus d’impact. Par exemple, en positionnant le sujet ou un élément important sur un point fort du cadre. Mais ce ne sera pas toujours suffisant…
Une bonne composition se construit avant tout au moment de la prise de vue. Comment vais-je agencer les éléments pour former un ensemble cohérent et harmonieux ? Qu’est-ce que je vais faire pour mettre en valeur mon sujet ? Est-ce que je souhaite isoler mon sujet de l’arrière-plan ou au contraire situer le contexte ? Etc…
Toutes ces questions doivent être tranchées avec l’appareil photo entre les mains, pas après-coup devant son ordinateur ! Vous ne pouvez pas utiliser le post-traitement comme une baguette magique et compenser les faiblesses d’une composition banale.
Une composition quelconque, sans point d’accroche pour attirer le regard. Un joli coucher de soleil ne suffit pas à faire une bonne photo 😉
3. Des hautes lumières brûlées
Prenez-vous suffisamment de temps pour vérifier l’exposition de vos photos lorsque vous êtes sur le terrain ? Lorsque la scène présente un éclairage homogène, votre boitier sera rarement pris à défaut. Par contre, en présence d’un éclairage difficile, c’est souvent plus compliqué… Si vous avez fortement surexposé votre image, il y aura sûrement des zones du cadre où les hautes lumières seront brûlées.
En enregistrant vos photos au format JPEG, vous aurez beaucoup de difficultés pour assombrir les zones concernées par une surexposition. Avec le format RAW, vous disposez d’une marge de manœuvre pour récupérer de l’information dans les hautes lumières. Mais si vous êtes allé trop loin et que certaines zones ne contiennent plus aucun détail, vous ne pourrez rien faire pour les rattraper au post-traitement.
Pour bien s’en convaincre, regardez l’image ci-dessous. Il ne fait pas de doute que cette photo présente des zones surexposées, notamment au niveau du ciel et des bâtiments à l’arrière-plan.
Regardons maintenant la même image corrigée au post-traitement (diminution des curseurs Exposition et Hautes Lumières dans Lightroom). Vous pouvez remarquer que de la matière a pu être récupérée dans le ciel grâce à la souplesse du format RAW. Il a retrouvé sa teinte bleue et les nuages ont pu être révélés. Par contre, certaines zones sur la façade des bâtiments ne contiennent toujours aucun détail et la situation est irréversible…
4. Des basses lumières bouchées
On reste dans le même ordre d’idée que le point précédent. Mais cette fois-ci, on se déplace à l’autre extrémité de la plage tonale vers les tons sombres. Si vous avez largement sous-exposé votre photo, il y a des chances qu’une partie des tons foncés soient bouchés.
Une fois encore, avec une photo au format JPEG, il sera difficile d’éclaircir les zones sombres sans dégrader la qualité d’image. Avec des photos au format RAW, vous aurez plus de latitude au post-traitement mais vous ne pourrez pas non plus forcément tout récupérer…
Je vous propose de regarder un exemple pour illustrer mon propos. La photo ci-dessous présente une forte sous-exposition, si bien qu’un bonne partie du feuillage et le gorille (oui, il s’agit bien d’un gorille !) sont beaucoup trop sombres.
J’ai tenté de récupérer ce qui pouvait l’être au post-traitement (augmentation des curseurs Exposition et Ombres dans Lightroom). J’ai volontairement poussé les curseurs pour essayer de déboucher au maximum les ombres.
La majeure partie des tons foncés ont été éclaircis, il s’agit des zones où le capteur a reçu suffisamment de lumière pour enregistrer de l’information. Mais certaines zones, au niveau du pelage du gorille, restent sombres et sans détails.
Vous devez aussi avoir en tête un autre point important. Même si vous arrivez à éclaircir les ombres, vous allez faire apparaitre du bruit numérique. Vous savez, ce fameux grain qui apparait lorsque vous prenez des photos avec une sensibilité ISO élevée. Et bien ce bruit se développe aussi quand on débouche fortement les ombres. Plus la correction est poussée et plus il est présent.
Pour bien s’en rendre compte, regardons un agrandissement de l’image précédente. Vous pouvez voir sans difficulté une granulation qui se superpose à l’image, notamment sur le visage de l’animal et sur les feuilles.
Conclusion
Nous venons de voir quelques erreurs qu’il était difficile voire impossible de rattraper au post-traitement. Quelque part, c’est rassurant de se dire que le photographe joue encore un rôle important dans la réussite de ses photos !
J’espère que cet article vous aura donné des arguments pour bichonner vos photos dès la prise de vue. Le post-traitement sera beaucoup plus simple et rapide. Vous n’aurez alors qu’à l’utiliser comme un révélateur pour sublimer et faire ressortir tout le potentiel de vos photos !
Et vous ? Vous connaissez d’autres erreurs qui ne sont pas rattrapables au post-traitement ? Est-ce que vous vous êtes déjà arraché les cheveux en essayant de corriger une photo ratée sur votre ordinateur ? N’hésitez pas à poster un commentaire pour en parler !
Débuteren photographie n’est généralement pas de tout repos. La prise en main de l’appareil photo, la découverte des réglages, le choix du sujet, les règles basiques de composition à assimiler… Il y a une multitude de choses auxquelles il faut penser au moment de déclencher.
Débuter c’est aussi faire des erreurs. En soit, ce n’est pas un mal, nous faisons tous des erreurs et cela fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Le plus important n’est pas de faire des erreurs, mais de s’en rendre compte et de rectifier le tir.
Dans cet article, je vous présente quelques erreurs fréquentes chez le photographe débutant. La plupart sont issues de mon expérience personnelle mais, avec le temps et les rencontres, je me suis rendu compte que je n’étais pas tout seul à être passé par là. Que vous débutiez la photo ou que vous ayez déjà un peu d’expérience, il y a de fortes chances que vous retrouviez un peu de vous dans ce qui suit !
1. Photographier en tout automatique
Les appareils photo actuels disposent d’un arsenal de réglages automatiques pour assister le photographe au moment de la prise de vue. Quand on débute tout juste la photo, c’est une aide précieuse et cela apporte un confort certain.
Pour autant, à mesure que vous vous familiarisez avec votre appareil, je vous conseille de reprendre rapidement lecontrôle sur les réglages. Si vous voulez réussir vos photos, vous n’avez aucun intérêt à laisser l’appareil tout décider à votre place !
Prenons l’exemple de la mise au point : avez-vous vraiment envie que l’appareil choisisse où la mise au point doit être faite ? Je suis certain que vous avez déjà été confronté au problème suivant : vous avez votre sujet devant vous, vous appuyez sur le déclencheur mais la mise au point se fait à côté.
Aussi perfectionné soit-il, même le meilleur des appareils photo ne fera pas systématiquement le bon choix. La mise au point est donc l’un des premiers paramètres sur lequel vous devez reprendre la main. Pour cela, commencez petit à petit à sélectionner vous-même le collimateur qui sera utilisé pour faire la mise au point.
Photographier en tout automatique, c’est aussi fermer la porte à d’immenses possibilités créatives. En laissant votre appareil choisir l’ouverture et la vitesse, vous réduisez considérablement votre marge de manœuvre.
En tout automatique, je n’aurais pas pu obtenir ce résultat ou alors je ne l’aurais pas fait exprès !
Vous voulez jouer sur la profondeur de champ et obtenir de jolis flous d’arrière-plan ? Vous voulez figer le mouvement d’un sujet ou au contraire retranscrire son mouvement ? Pour exprimer pleinement votre intention photographique, il n’y a pas cinquante solutions, vous devez fuir le tout automatique !
2. Ne pas vérifier ses réglages
Si vous avez déjà passé cette première étape et que vous êtes sorti du tout automatique, un autre « danger » vous guette. Avant de commencer une séance photo, prenez un peu de temps pour vérifier vos réglages. Il est possible que lors de la séance précédente vous ayez eu à modifier tel ou tel réglage pour un besoin spécifique et que ce réglage soit resté en l’état…
Un cas d’école concerne l’utilisation d’une sensibilité ISO qui n’est pas adaptée à la situation. Voici le schéma classique : vous faites des photos en intérieur et, comme la vitesse est un peu juste, vous augmentez la sensibilité ISO (par exemple à 1000 ISO) pour éviter un flou de bougé. Puis vous terminez tranquillement vos photos sans plus vous soucier de cette modification.
Quelques heures ou quelques jours plus tard, vous prenez à nouveau votre appareil photo pour faire des photos en extérieur alors que le soleil est au rendez-vous. Et comme vous n’avez pas contrôlé vos réglages, vous photographiez toujours à 1000 ISO !
Si vous avez l’œil, vous vous rendrez compte tout de suite que vous disposez d’une vitesse anormalement élevée. Mais en débutant, il y a de fortes chances que vous ne vous en aperceviez qu’une fois devant votre ordinateur, en constant avec amertume la présence de bruit numérique sur vos photos ou pire, une surexposition irrécupérable. C’est tout bête, mais je me suis retrouvé dans cette situation et je peux vous dire que cela m’a servi de leçon !
Ceci n’est qu’un exemple mais cela montre bien que le moindre petit oubli peut avoir des répercussions importantes. Je pourrais d’ailleurs vous faire la même démonstration pour l’utilisation d’une ouverture, d’une vitesse ou encore d’un mode autofocus inadapté aux conditions de prise de vue.
Mais pas de panique, avec un peu d’organisation, vous pouvez vous en sortir ! Avant de prendre des photos, pensez juste à faire un check-up de votre appareil photo pour vous assurer que les réglages sélectionnés vont bien correspondre à la situation.
3. Photographier uniquement en JPEG
En photographiant en JPEG, l’appareil photo applique automatiquement un ensemble de corrections à votre image (balance des blancs, netteté, contraste, saturation…). Cela étonne souvent les photographes débutants que je rencontre pourtant, une photo au format JPEG est une photo post-traitée ! Pas par le photographe, mais par le logiciel interne de l’appareil photo.
Après avoir appliqué ces corrections, l’appareil photo effectue un compression des données pour donner un fichier JPEG. En privilégiant le JPEG, vous perdez donc une partie des informations enregistrées par le capteur de l’appareil photo. Le JPEG est très bien pour vos photos souvenir ou si vous avez besoin de disposer rapidement de vos photos.
Mais si vous êtes un minimum exigeant, vous avez tout intérêt à utiliser le format RAW. Pour rappel, un RAW c’est la version brute de votre image, telle qu’elle a été enregistrée par le capteur. En utilisant, le format RAW, vous devenez donc acteur du post-traitement et vous ne subissez plus les corrections appliquées par défaut par l’appareil photo.
Ci-dessus : une photo que j’ai développée à partir d’un fichier RAW. Avec le RAW, ce n’est plus l’appareil photo qui décide à ma place des corrections à effectuer !
Comme il n’y a pas eu de compression, vous disposez également d’une plus grande souplesse en post-traitement. Par exemple, l’un des nombreux avantages du format RAW concerne le réglage de la balance des blancs. En utilisant ce format, la balance des blancs n’est pas fixée, vous avez donc toute latitude pour ajuster ce réglage en post-traitement. Vous pouvez ainsi résoudre facilement les problèmes de couleur les plus courants (photos trop jaunes en intérieur, par exemple)
Si le format RAW et plus généralement le post-traitement vous effraie, vous pouvez procéder par étape et commencer par photographier simultanément en RAW+JPEG. De nombreux appareils offrent cette possibilité et il serait dommage de s’en priver.
4. Trier ses photos sur l’écran de l’appareil photo
L’écran LCD du Nikon D7100
C’est un réflexe que j’avais pris à mes débuts et je me suis vite rendu compte que j’avais tout faux. L’écran LCD de l’appareil photo est fait pour avoir un aperçu de ses photos, mais pas plus.
Même si la définition des écrans s’est beaucoup améliorée ces dernières années, un écran de quelques centimètres de largeur n’est à mon avis pas l’outil idéal pour trier ses photos.
Vous allez me dire qu’il y a quand même des photos que l’on peut tout de suite classer dans la catégorie « photos ratées ». Une erreur de mise au point, un flou de bougé, un problème de cadrage manifeste, un détail parasite… Je suis d’accord, il y a quelques situations où la destination de votre photo ne fait guère de doute. Dans ce cas, si vous êtes sûr de vous, direction poubelle.
Mais pour les autres photos, celles qui ne présentent pas de défaut évident, je vous recommande d’attendre d’être devant votre ordinateur pour effectuer un tri efficace. C’est ainsi que vous arriverez à voir toutes les subtilités et que vous pourrez vraiment juger de la qualité de vos photos.
5. Photographier avec le flash intégré
Vous avez sûrement déjà essayé de photographier avec le flash intégré à votre appareil photo. Et vous avez probablement constaté que la lumière produite par l’éclair du flash ne met pas le sujet en valeur : sujet trop clair ou encore ombres disgracieuses, pour ne citer que ça.
Un exemple de diffuseur pour flash intégré
Avant de déclencher votre flash, essayez de voir s’il n’y a pas d’autres alternatives. Lorsque l’éclairage ambiant n’est pas trop faible, augmenter la sensibilité ISO peut parfois être suffisant. Vous allez faire monter le bruit, mais entre un photo bruitée et une photo avec une lumière peu flatteuse, mon choix est vite fait… Si vous êtes en intérieur et qu’il y a de la lumière venant de l’extérieur, vous pouvez aussi utiliser un réflecteur pour apporter une source de lumière complémentaire.
Si vous tenez à tout prix à utiliser le flash intégré ou que vous n’avez pas le choix, sachez qu’il existe des accessoires dans le commerce pour diffuser la lumière. Pour les petits budgets, il existe aussi quelques solutions « maison » pour diffuser la lumière à moindre coût (mouchoir en papier, morceau de papier calque…). Ce n’est pas la panacée, mais c’est déjà mieux que rien !
Je vous conseille donc de vous servir du flash intégré uniquement comme solution de secours. Si vous avez régulièrement besoin d’un éclairage d’appoint, la voie royale est d’utiliser un flash cobra avec une tête orientable. Vous pourrez plus facilement moduler la lumière et vous obtiendrez de bien meilleurs résultats.
Et vous, quelles sont les erreurs que vous avez faites en débutant la photo et qui vous ont permis de progresser ? N’hésitez pas à partager vos expériences en laissant uncommentaire !
Choisir un objectif photo est un véritable casse-tête pour de nombreux photographes. La démocratisation de la photographie n’a pas arrangé les choses : le nombre de modèles disponibles sur le marché est en constante augmentation.
Qu’il s’agisse d’acheter votre premier objectif ou de compléter votre parc optique, vous avez probablement mille questions en tête. Malgré le temps passé à faire des recherches ou à demander conseil autour de vous, vous êtes peut-être toujours submergé sous un flot d’informations. Qu’est-ce qui est vraiment important ? Qu’est-ce qui l’est moins ?
Je vous propose de vous accompagner dans votre recherche en vous aidant à vous poser les bonnes questions. Découvrons sans plus attendre 10 questions incontournables à se poser avant d’acheter un nouvel objectif.
Avant même de vous intéresser aux caractéristiques techniques, prenez le temps de vous interroger sur le type de photo que vous souhaitez pratiquer. Est-ce que vous allez photographier plutôt des personnes ? des paysages ? des bâtiments ? du sport ? des animaux ?
Le choix d’un objectif se fait avant tout en fonction de vos thèmes de prédilection. Il parait évident que vous n’allez pas forcément utiliser le même objectif pour la photo de paysage, la photo de sport ou le portrait. Je dis forcément car certains objectifs sont polyvalents et permettent de traiter un vaste choix de sujets. Cela étant dit, chaque discipline requiert généralement des exigences techniques qui lui sont propres en terme de matériel.
Prenez donc bien le temps d’identifier vos besoins. Dans un premier temps, n’écartez aucune possibilité puis affinez en fonction de critères plus stricts. Si vous possédez déjà un ou plusieurs objectifs, essayez de déterminer ce qu’un nouvel objectif vous apportera : vous permettra-t-il de photographier de nouveaux sujets ? De mieux photographier certains sujets auxquels vous vous intéressez déjà ?
2. Quelle est la longueur focale ?
Un téléobjectif : un 400 mm Canon
La longueur focale (ou focale), exprimée en millimètres, est certainement le premier critère technique auquel vous allez vous intéresser. Une focale courte (entre 12 et 35 mm) permet de photographier avec un largeangle de champ, on parle donc de grand angle. Une focale longue (au-delà de 85 mm) couvre un angle de champ étroit, on parle de téléobjectif. A mi-chemin entre le grand angle et le téléobjectif on trouve les focales standards (entre 35 et 85 mm). On considère que ces focales sont proches du champ de vision humain.
La nature de votre sujet (d’où l’importance d’avoir bien identifié vos sujets) détermine le type de focale que vous allez utiliser. Pour photographiez un paysage vous allez plutôt utiliser un grand angle pour que la scène qui est sous vos yeux apparaisse entièrement dans le cadre. Pour photographier des animauxou du sport, vous allez choisir une longue focale pour remplir le cadre tout en restant à une distance confortable. Pour le portrait on recommande généralement d’utiliser une focale comprise entre 85 mm et 105 mm afin de mieux restituer les proportions du visage.
Un grand angle : un 20 mm Sigma
Il ne s’agit là que de quelques exemples pour vous permettre d’appréhender le type de focale qui correspond le mieux à votre pratique photographique. Pour une utilisation classique, les exemples focale/sujet exposés ci-dessus représentent une bonne base. Il existe bien évidemment de nombreux contre-exemples (photographier un paysage au téléobjectif, réaliser un portrait ou une photo animalière au grand angle, etc.). La photographie a cette particularité qui fait que tout règle est bonne à être contournée…
3. Zoom ou focale fixe ?
Les optiques photo sont scindées en deux grandes familles : les focales fixes et les zooms. Un objectif à focale fixe, comme son nom l’indique, est caractérisé par une focale unique : 35 mm, 50 mm, 200 mm, etc. A l’opposé, un zoom couvre une plage focale : 18-55 mm, 55-300 mm, 70-200 mm, etc.
A gauche : une focale fixe, un 50 mm Nikon A droite : un zoom, un 24-70 Canon
Les zooms sont très simples d’utilisation et procurent un avantage indéniable : vous n’avez pas besoin de changer d’objectif chaque fois que vous voulez accéder à une nouvelle focale. Il suffit juste de pivoter la bague de zoom pour choisir la focale que vous souhaitez utiliser. Vous limitez ainsi l’entrée de poussière dans votre reflex et vous évitez quelques délicates séances de nettoyage du capteur. Vous n’alourdissez pas votre sac photo et votre dos vous dit merci !
Même si une focale fixe est moins souple en terme d’utilisation, j’y vois quand même un intérêt non négligeable : il faut se déplacer pour modifier son cadrage. Avec un zoom, il est tentant de conserver la même position et de simplement pivoter la bague de zoom pour cadrer sa photo. C’est pourtant en bougeant, en tournant autour de son sujet, qu’on arrive à réaliser des compositions intéressantes. Une focale fixe est donc un objectif qui « oblige » à construire son image, à apporter un soin particulier à la composition.
4. Quelle est la taille du capteur de mon reflex ?
Vous trouvez peut-être étrange de vous intéresser à votre boitier alors que cet article a pour sujet les objectifs photo. Pourtant la taille du capteur a une incidence majeure sur le choix de vos futures optiques.
A l’heure actuelle, il existe principalement deux types de capteurs sur les reflex : le plein format (ou full frame) et le format APS-C. Le capteur plein format a des dimensions identiques à celles de la pellicule 24×36 mm. On parle donc de plein format en référence aux standards de la photo argentique. Le format APS-C possède des dimensions inférieures, c’est pour cela que l’on parle parfois de « petit » capteur.
Tout cela est intéressant, allez-vous me dire, mais je ne vois toujours pas le rapport avec le thème de l’article ! Et bien si votre boitier dispose d’un capteur APS-C, vous devez appliquer un facteur de conversion pour obtenir la focale réelle d’un objectif. Ainsi, il faut multiplier la focale indiquée sur l’objectif par 1,6 avec les reflex Canon et la multiplier par 1,5 avec les autres marques.
Un 50 mm monté sur un reflex APS-C va donc se comporter comme un 80 mm avec un boitier Canon et comme un 75 mm avec les boitiers des autres marques. Pour un objectif donné, l’angle de champ couvert est donc plus étroit avec un capteurAPS-C.
Prenons deux exemples pour comprendre quelles sont les conséquences lors de la prise de vue. Si vous achetez un zoom 24-70 mm, il va se comporter comme un 38-112 mm avec un boitier Canon APS-C. En utilisant la plus courte focale (38 mm) vous allez être limité pour photographier des paysages où l’on a souvent besoin d’un véritable grand angle.
Dans d’autres disciplines, comme la photo animalière, le capteur APS-C est un atout. Si vous utilisez un 200 mm, il va se comporter comme un 300 mm (ou un 320 mm avec un boitier Canon) et vous pourrez donc photographier plus facilement des animaux de loin sans craindre qu’ils ne s’enfuient.
5. Quelle est l’ouverture maximale ?
Grande ouverture (ici, f/1,4) rime avec faible profondeur de champ. crédit : Merlijn Hoek
Avec la focale, l’ouverture maximale est le deuxième critère majeur à prendre en compte au moment du choix d’un objectif.
Plus l’ouverture est grande, plus vous pouvez utiliser une vitesse d’obturation rapide sans avoir à augmenter la sensibilité ISO. Je vous invite à (re)lire mon article sur l’exposition pour bien comprendre la relation entre ouverture, vitesse et sensibilité ISO. Ainsi en conditions de faible luminosité il est possible de photographier plus confortablement sans craindre un flou de bougé. Si vous photographiez des sujets très mobiles, vous pouvez plus facilement figer leur mouvement.
Le deuxième avantage d’une grande ouverture concerne le domaine de la créativité. Comme vous avez pu le lire dans mon article sur l’ouverture du diaphragme, plus l’ouverture est grande plus la profondeur de champ est réduite. Si vous souhaitez obtenir de jolis flou d’arrière-plan, une grande ouverture est donc à privilégier.
Enfin, il est important de noter que sur les zooms d’entrée de gamme l’ouverture maximale n’est pasconstante sur toute la plage focale. Si l’on prend par exemple le Nikon 18-70 mm f/3,5-4,5 l’ouverture maximale f/3,5 est disponible à 18 mm alors qu’à 70 mm il faudra se contenter d’une ouverture maximale de f/4,5. Si dans la dénomination de l’objectif vous lisez quelque chose comme f/4-5,6 ou f/4,5-5,6, vous êtes dans le même cas de figure : l’ouverture maximale diminue à mesure que la focale augmente.
Pour bénéficier d’une ouverture maximale constante il faut s’orienter vers des zooms haut de gamme. Pour les focales fixes, le problème ne se pose pas et vous disposez constamment de l’ouverture maximale.
6. L’objectif est-il stabilisé ?
La stabilisation est un dispositif qui permet de compenser les petits mouvements du photographe quand il photographie à main levée. En effet, même si nous n’avons pas conscience de ces micro-mouvements, ils peuvent entrainer un flou de bougé.
Pour éviter un flou de bougé il n’y a pas de recette miracle : vous devez être le plus stable possible, tenir correctement votre reflex et disposer d’une vitesse d’obturation suffisamment rapide. On considère généralement qu’il faut utiliser une vitesse au moins égale à 1/focale. Ainsi, plus la focale de votre objectif est longue, plus la vitesse doit être rapide.
Avec un 50 mm, vous devez utiliser une vitesse au moins égale à 1/50 s pour minimiser le risque de flou de bougé. Avec un 200 mm, il faut shooter à 1/200 s. Si vous utilisez un capteur APS-C, vous devez logiquement appliquer le facteur de conversion pour obtenir la vitesse adéquate (respectivement 1/80 s et 1/320 s avec un reflex Canon).
Le système de stabilisation Nikon
La stabilisation est très utile si vous photographiez dans des conditions de faible luminosité (en intérieur, à la tombée de la nuit, etc.). Vous vous en servirez par exemple si vous êtes déjà à l’ouverture maximale de votre objectif et que la vitesse est trop lente pour photographiez à main levée. Vous pourriez également monter dans les ISO mais, à partir d’une certaine valeur, vous serez limité par la présence de bruit numérique.
Les systèmes de stabilisations actuels (IS chez Canon, VR chez Nikon) permettent de « gagner » jusqu’à 4 vitesses. C’est-à-dire que vous pouvez théoriquement utiliser une vitesse d’obturation 4 fois plus lente sans risquer de voir apparaitre un flou de bougé sur vos photos. Ces données (fournies par les constructeurs) sont bien évidemment à apprécier au regard de l’expérience du photographe.
7/ Quelle est la distance minimale de mise au point
Cette question concerne une frange de photographes mais j’ai quand même tenu à la faire figurer dans l’article. Si vous vous intéressez à la macro, vous devez accorder la plus grande importance à ce paramètre. En effet, pour remplir le cadre avec un petit insecte ou saisir les détails d’une fleur il faut se rapprocher énormément du sujet.
Avec un objectif classique, vous êtes rapidement limité par la distance minimale de mise au point. Vous pouvez faire le test avec votre équipement actuel : rapprochez-vous à quelques centimètres d’un sujet et essayez de faire la mise au point. Vous n’y arriverez pas, l’autofocus va patiner. Pour dépasser cette limitation technique la voie royale est d’utiliser un objectif dédié à la prise de vue rapproché : l’objectif macro.
8/ Quelles sont les limites de mon objectif actuel ?
Vous possédez déjà un objectif et vous envisagez dans acheter un second. Est-ce que vous vous êtes demandé si vous aviez atteint leslimites de votre objectif actuel ? Êtes-vous frustré parce qu’une limitation technique vous a empêché de prendre LA photo ? Avez-vous besoin d’une plus grande ouverture ? D’une focale plus longue ? Si vous êtes dans cette situation, alors c’est le bon moment d’étoffer votre parc optique.
Si vous n’arrivez pas à répondre à cette question, c’est qu’à mon avis vous n’avez pas besoin d’acheter un nouvel objectif. Si c’est pour que votre nouvel objectif fasse joli sur une étagère ou reste enfermé dans un placard, cela n’a pas beaucoup d’intérêt !
Il est primordial de se poser cette question avant tout achat de matériel photo. Elle n’est donc pas uniquement valable pour les objectifs mais également pour les boitiers et les accessoires. Après, rien n’empêche de vous faire plaisir, même je trouve ça un peu dommage…
9. Est-ce que je serai à l’aise avec mon futur objectif ?
Lire des tests dans des magazines ou sur internet c’est bien, mais savez-vous à quoi ressemble vraiment l’objectif que vous avez en ligne de mire ? Quel est son poids ? Quelles sont ses dimensions ?
Acheter sur internet présente des avantages (en terme de prix notamment), mais vous vous coupez d’une certaine réalité. Avant de vous décider, je vous conseille donc vivement d’aller faire un tour en magasin pour vous rendre compte des éventuelles contraintes. Si vous voulez avoir un bon aperçu et tester votre futur matériel, pourquoi ne pas louer un objectif quelques jours ? Vous aurez alors beaucoup plus de certitudes pour savoir si l’objectif qui vous intéresse est vraiment fait pour vous.
Si vous êtes amateur de randonnée ou si vous vous déplacez beaucoup vous préfèrerez sûrement limiter le poids et l’encombrement. Même chose si vous partez en voyage, serez-vous à l’aise avec un objectif imposant, notamment dans un pays étranger où les repères sont différents ? Pour ce type d’utilisation vous pouvez vous orienter vers un zoom transtandard (un 18-200 par exemple) qui vous permettra de couvrir de nombreux sujets pour un poids et un encombrement minimum. Si vous photographiez essentiellement en studio ou chez vous, ce critère a évidemment moins d’importance.
10. Quel est mon budget ?
Une fois que vous avez trouvé l’objectif de vos rêves, il reste quand même un point important à prendre en compte : votre budget.
La longueur focale est le premier critère pouvant expliquer un écart de prix entre deux objectifs. Généralement, plus la focale est longue plus le prix est élevé. Dans une même gamme d’objectifs, les téléobjectifs sont donc souvent plus chers que les grands angles. Il faut par exemple compter plusieurs milliers d’euros pour un 500 mm. La présence d’une très grande ouverture, notamment sur les zooms à ouverture constante, est également synonyme de prix élevé. La construction optique de ce type d’objectif est plus complexe et cela se répercute sur le prix.
Le prix des objectifs est un frein pour de nombreux photographes. Il est souvent nécessaire de faire des choix et de trouver le meilleur compromis. N’oubliez pas pour autant qu’acheter un bon objectif c’est investir sur le long terme. Les objectifs se démodent beaucoup moins vite que les boitiers numériques et c’est avant tout la qualité de l’optique qui permet d’obtenir une bonne qualité d’image.
Le choix d’un objectif est un long cheminement qui peut s’avérer passionnant pour certains, prise de tête pour d’autres. Vous devriez à présent y voir plus clair et être capable d’identifier les éléments clés à prendre en compte. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous !